Chapelle Notre-Dame-de-la-Salle - Marmande


 Afin de répondre à la nouvelle croissance démographique de Marmande, l’école Notre-Dame-de-la-Salle est agrandie, dans les années 1950, et dotée d’une chapelle.
Au début des années 1950, l’école Notre-Dame-de-la-Salle, dont la fondation remonte à la seconde moitié du XIXe siècle, est constituée d’un bâtiment unique qui se développe autour d’une cour. Cet édifice, de style néoclassique, est une construction de 1840 : l’école est installée dans un ancien hôtel de voyageurs, le long de la route de Tonneins.


 Élevé sur deux niveaux, il s’articule sur un plan en U. Une aile rectangulaire pourvue d’un avant-corps central couronné d’un fronton triangulaire est flanquée de deux ailes presque carrées symétriques.
Le développement de la ville de Marmande au lendemain de la Seconde Guerre mondiale rend les capacités d’accueil de cette école insuffisantes. Aussi est-il prévu d’ajouter de nouveaux locaux au début des années 1950. La cour est fermée sur trois de ses côtés. À l’édifice du XIXe siècle situé au bord de la route, s’ajoutent des bâtiments à l’architecture fonctionnelle : un édifice rectangulaire de deux étages élevés au-dessus d’un préau et d’une salle de sport, un édifice rectangulaire surbaissé accolé à un édifice presque carré au premier étage duquel est installée la chapelle.


 La chapelle est entièrement construite en béton. Elle est pourvue d’une nef unique et d’un chevet plat, couverts d’une charpente en caissons de béton. Le mur du chevet est ouvert sur toute sa largeur d’un vitrail rayonnant qui inonde l’édifice de lumière.


Par son style très moderne caractérisé par l’épuration de la forme architecturale, l’emploi audacieux du béton et le contraste entre l’obscurité de la nef et l’éclairement du chevet, la chapelle s’inscrit dans le mouvement de renouveau de l’art sacré impulsé en France par le père Couthurier.