Royan

Royan  est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).  Principale ville de la Côte de Beauté et du Royannais avec 18 393 habitants en 2015, au cœur d'une aire urbaine de 48 982 habitants en 2013, Royan est avant tout une des principales stations balnéaires de la côte atlantique française, dotée de cinq plages de sable fin, et également d'un port de plaisance pouvant recevoir plus de 1 000 bateaux ainsi que d'un port de pêche actif.

Située dans la presqu'île d'Arvert, sur la rive droite de l'embouchure du plus vaste estuaire d'Europe, la Gironde, Royan a été de tout temps un site stratégique très convoité lui coûtant plusieurs sièges et destructions. Après les invasions germaniques (Wisigoths notamment), et quelques incursions vikings, Royan, alors petit port de pêche, est le siège de plusieurs prieurés pendant le Moyen Âge. Sous domination anglaise pendant la guerre de Cent Ans, la cité devient pendant les Guerres de religion une place forte protestante qui sera assiégée et détruite par Louis XIII



 Ce n'est que pendant la Restauration que Royan se développe grâce à ses bains de mer et acquiert une grande renommée au milieu du XIXe siècle, notamment à partir du Second Empire. Elle accueille de nombreux artistes pendant les Années Folles.



Détruite par des bombardements alliés lors des combats de la Libération (siège de Royan, 12 septembre 1944-15 avril 1945), la ville martyre est déclarée par la suite Laboratoire de recherche sur l'urbanisme et possède depuis un patrimoine architectural représentatif des années 1950 (architecture moderniste), ce qui lui vaut d'être classée ville d'art et d'histoire en 2010.

Le casino détruit en 1985


Avec les villes de Dunkerque, Toulon, Le Havre, Saint-Dié et Calais, Royan fait partie des villes classées « laboratoire d'urbanisme et d'architecture moderne » en 1949.



Cette décision gouvernementale visait à reconstruire rapidement ces villes détruites à plus de 80 % pendant la Seconde Guerre mondiale, en utilisant les techniques les plus innovantes en matière d'architecture.


 De fait, Royan compte de nombreux édifices datant des années 1950 portant la marque, ou du moins ayant subi l'influence, des grands architectes de l'époque : Le Corbusier, Oscar Niemeyer, Guillaume Gillet, pour ne citer que les principaux.


 Le plan d'urbanisme de la ville, qui se voulait cité idéale, a été conçu pour s'intégrer au paysage, en tenant compte du relief et des éléments naturels. Dans l'esprit de ses concepteurs, à commencer par l'architecte chargé de superviser le projet, le Bordelais Claude Ferret, il était impensable de laisser la ville se développer de manière anarchique, selon le bon vouloir des promoteurs immobiliers. La ville fut donc totalement repensée et « découpée » de manière à regrouper les trois composantes fondamentales de la société : d'une part, les « nourritures terrestres » (le marché central, relié au centre-ville et à la place Charles-de-Gaulle par le boulevard Aristide-Briand, et comportant un dégagement vers les boulevards extérieurs), les « nourritures culturelles », avec le casino-rotonde (détruit aujourd'hui), la salle de spectacle, l'auditorium, et enfin, les « nourritures spirituelles » constituées par l'église Notre-Dame, dominant la ville, et le temple protestant, un peu en retrait.
Musée de Royan - 1958, Marché CentralNotre Dame de Royan 1958, Temple et centre Protestant 1956, Stade Municipal - 1957 - 1961, Presbytère 1957 , Centre catholique, Gymnase 1957, Piscine municipale 1968,




À la différence des autres villes reconstruites, Royan a développé une architecture caractéristique, mélange de style classique Art déco 1930, Le Corbusier et influence brésilienne, et apport du régionalisme saintongeais, style propre et unique qu'on a qualifié d'« École de Royan ».



De nombreux éléments architecturaux voulus par les architectes du projet, mal entretenus, ont été démolis depuis : le casino-rotonde, l'une des œuvres majeures de Claude Ferret, en 1985, ou encore le portique qui reliait les deux ailes des galeries marchandes du front de mer, formant une séparation entre la ville elle-même et les infrastructures balnéaires, démoli un an plus tard. Royan est considérée comme un témoignage important de l'architecture de cette époque, marquée par les idées de progrès et de confort.
 Immeuble la Perrinière 1955, Maison Helliante 1956, immeuble collectif 1957, Immeuble d'appartements 1955ilot 1960,Galerie Botton 1954, immeuble collectif 2, Hôtel Trident,

 Station balnéaire fréquentée, son statut explique que la ville compte aujourd'hui 7 000 résidences secondaires pour 8 000 principales, constituant un record en nombre sur la côte charentaise
Villa Ombre blancheMaison de ville 1958Villa 1960, Maison de ville, Villa cours Alsace et Lorraine, Maisons mitoyennes rue Pasteur, Maisons mitoyennes rue des Violettes, Maison de ville rue colonel Desplats, Maison de ville rue Paul Doumer, Maison de ville 2, Maison de ville allée des tilleuls, Maison de ville 2, Maison mitoyenne, Villa mitoyenneMaison d'angleMaison mitoyenne rue Amédée Lucazeau, Villa boulevard Frank Lamy, Villa Boulevard George Clémenceau , Villa rue du président Poincarré, Maison de ville 1958, Villa boulevard Frederic Garnier, Villa 2 , Villa Tropiques, Villa R Barre 1957, Villa Maison " B" 1957-60, villa 1950s, VillaVilla1, Villa Kenova,  
 Villa2, Villa 3, villa Andromède, Villa Pacific, Villa Claire Brise, Villa4, Villa Aluana, Villa 5, Villa 6, Villa Sans atout, Villa Cap Vert, Villa La Galiote,