La Perception de Bazas - Maison Art Deco




La perception de Bazas est installée dans une maison construite en 1926 dans un esprit moderniste.
Initialement bâtie pour le marchand de grain Louis Aulanet, la perception est dessinée par Gérard Tissoire (1892-1979) et son collaborateur Walter Ingold. Au temps de sa construction, cette audacieuse réalisation choque certains Bazadais peu habitués aux innovations architecturales. À présent, elle est considérée par tous comme faisant partie du patrimoine de la ville.

Situé à l’angle d’une rue, le bâtiment joue de cette situation particulière. L’architecte a également mis en place un système de jeu entre les formes rectilignes et les formes arrondies. Ainsi le coin de l’édifice à l’angle est droit au rez-de-chaussée, mais rond à l’étage. Les ouvertures du côté gauche sont rectangulaires et sont surmontées de deux petites fenêtres rondes. Inversement, le côté droit présente des fenêtres en arcs de cercle au rez-de-chaussée, et des baies carrées à l’étage, avant que ça ne s’inverse de nouveau au bout du bâtiment.



Maison dite maison à l’étoile rouge - Villa 1950 - Marmande

 La maison, dite maison à l’étoile rouge, située rue Sigalas, dans un quartier résidentiel de Marmande, a été construite dans les années 1950 par Jean-Guy Buffandeau.

Le concepteur de la maison est un homme épris de modernité et collectionneur des dernières nouveautés en matière d’architecture et de décoration. Il s’est construit sa maison à Marmande à partir d’une banque d’images et au moyen d’éléments modernes, comme les rambardes en inox des terrasses récupérées lors d’une foire internationale à Bruxelles.


La maison est élevée sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée se compose d’un vaste salon- salle-à-manger pour les réceptions, ouvert sur une terrasse, d’une cuisine, dont les murs ont été peints en jaune, et de deux chambres, la chambre des parents et la chambre de leur enfant. Un escalier, pourvu de vitraux éclairés la nuit, mène au premier étage. Là se trouvent le salon de coiffure de Mme Buffandeau et une grande salle de jeux, prolongée à l’extérieur par une terrasse.
Le motif de l’étoile est partout présent : le bassin de l’entrée, la façade principale, le luminaire de la chambre des parents reprennent cette forme.

 La maison est une construction qui s’ancre dans la modernité. En témoignent la blancheur des murs extérieurs, la polychromie des murs intérieurs, l’auvent, les terrasses, les volumes dégagés. À ceci s’ajoutent le goût du propriétaire pour les gadgets et l’absence de fonctionnalité des espaces.
La maison de M. Buffandeau a été quelque peu dénaturée afin de répondre aux exigences des nouveaux occupants. Il ne reste véritablement de la construction primitive que le mur de clotûre couvert d’une céramique due à Paul Corriger et l’étoile rouge de la façade, symbole de la maison.




Chapelle Notre-Dame-de-la-Salle - Marmande


 Afin de répondre à la nouvelle croissance démographique de Marmande, l’école Notre-Dame-de-la-Salle est agrandie, dans les années 1950, et dotée d’une chapelle.
Au début des années 1950, l’école Notre-Dame-de-la-Salle, dont la fondation remonte à la seconde moitié du XIXe siècle, est constituée d’un bâtiment unique qui se développe autour d’une cour. Cet édifice, de style néoclassique, est une construction de 1840 : l’école est installée dans un ancien hôtel de voyageurs, le long de la route de Tonneins.


 Élevé sur deux niveaux, il s’articule sur un plan en U. Une aile rectangulaire pourvue d’un avant-corps central couronné d’un fronton triangulaire est flanquée de deux ailes presque carrées symétriques.
Le développement de la ville de Marmande au lendemain de la Seconde Guerre mondiale rend les capacités d’accueil de cette école insuffisantes. Aussi est-il prévu d’ajouter de nouveaux locaux au début des années 1950. La cour est fermée sur trois de ses côtés. À l’édifice du XIXe siècle situé au bord de la route, s’ajoutent des bâtiments à l’architecture fonctionnelle : un édifice rectangulaire de deux étages élevés au-dessus d’un préau et d’une salle de sport, un édifice rectangulaire surbaissé accolé à un édifice presque carré au premier étage duquel est installée la chapelle.


 La chapelle est entièrement construite en béton. Elle est pourvue d’une nef unique et d’un chevet plat, couverts d’une charpente en caissons de béton. Le mur du chevet est ouvert sur toute sa largeur d’un vitrail rayonnant qui inonde l’édifice de lumière.


Par son style très moderne caractérisé par l’épuration de la forme architecturale, l’emploi audacieux du béton et le contraste entre l’obscurité de la nef et l’éclairement du chevet, la chapelle s’inscrit dans le mouvement de renouveau de l’art sacré impulsé en France par le père Couthurier.


Les six tours Marines - Caen



 Le sud de l'avenue du Six-Juin est bordé de part et d'autre de six tours : les Tours Marines. Achevées en 1954, elles offrent un parement en pierre calcaire, parquets en chêne, balcons à caisson... Par leur monumentalité, ces tours forment une porte d'entrée à l'avenue du Six-Juin.




Le quartier des Quatrans - Caen


Alors que la première période de la reconstruction suit les canons d'un urbanisme en ordre continu, la seconde qui débute vers 1954 est davantage dominée par les doctrines des modernistes. Sans doute liée aux pressions plus fortes des modernes (majoritaires au MRU) sur Brillaud de Laujardière, le poids moins prégnant de la municipalité dans la reconstruction (Yves Guillou est malade -il meurt en 1963-) et l'urgence de reloger, l'expression d'un urbanisme néo-haussmannien se délite progressivement au profit de concepts hérités en partie de Le Corbusier (le sud de la rue Saint-Jean offre également un urbanisme en îlots ouverts). En discontinuité totale avec le reste de la ville, le quartier présente des barres et une tour placées perpendiculairement à la rue de Geôle ; cette dernière devant à l'origine être en partie reconstruite selon les plans initiaux de l'architecte en chef : façades le long de la voie qui épousent le tracé courbe de l'artère. Le maillage traditionnel du plan d'ensemble de la reconstruction est ainsi rompu et le tampon formé entre château et tissu urbain sauvegardé est saisissant.



Rompant avec le système de superposition des voies piétonnes et automobiles, les Quatrans obéissent à une logique différente : les piétons et les véhicules motorisés ont leurs propres voies.
Édifiés au même moment avec les mêmes plans et des matériaux similaires (ciment et béton et sur quelques-uns parement de pierre calcaire), les immeubles des Quatrans sont pourvus d'un toit en terrasse couvert de plomb et reposent sur des pilotis. Les éléments de conforts, nombreux, se retrouvent dans les loggias, les séchoirs des balcons, la grande luminosité dont jouissent les logements...


Achevé en 1958 (et accueilli avec enthousiasme par la population), ce pan de la ville devait présenter espaces verts aérés et cheminements piétons. Aujourd'hui, ce sont essentiellement des parkings qui composent cet espace. Pour les uns, le quartier des Quatrans est une touche moderne bienvenue dans un plan d'ensemble urbain bien sage. Pour d'autres, il constitue le principal ratage de la reconstruction : la maison des Quatrans épargnée par les bombes se trouve isolée, le château repoussé et l'université comme éloignée du centre-ville.
























Université de Caen


Située en centre-ville, le Palais des facultés, ensemble de bâtiments du XVIIe siècle agrandi à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, est détruit par un incendie lors des combats. Pour le nouvel édifice, un vaste espace de 32 ha est réservé dans le plan de reconstruction au nord du château. La nouvelle université est réalisée en béton armé et suit les principes constructifs mis au point par Auguste Perret. Sa couleur et sa matière sont dues à l'utilisation de la pierre de Caen comme granulat. Le projet confié à Henry Bernard est le point d'orgue de la Reconstruction souhaité par Brillaud de Laujardière. Mis en chantier à partir de 1948, les bâtiments sont utilisables à la rentrée 1954. L'inauguration solennelle a lieu en 1957.



La nouvelle Université utilise un langage monumental. Installée sur les hauteurs dominant le château, elle surplombe la ville. Le plan des bâtiments est un grand H dont le trait horizontal aurait été prolongé sur les côtés. Entre les bâtiments, chacun consacré à un domaine de disciplines (Droit, Sciences, Lettres), la verdure domine. C'est la première université construite sur ce schéma en France5, ainsi que la première complète construite en France au XXe siècle. Elle fait l'objet d'une inscription aux monuments historiques depuis le 15 mai 2012.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Reconstruction_de_Caen