Sainte-Anne de Saint Nazaire - 1956 / 1957 - Architecte Henri Demur







Sainte-Anne de Saint-Nazaire est érigée en paroisse en septembre 1947.



Les entretiens pour une nouvelle église débuteront en 1952. Les paroissiens ne sont pas hostiles à une construction moderne. L’architecte est choisi.



Ce sera Henri Demur, venu de Bordeaux pour la reconstruction. A Saint-Nazaire il est déjà l’auteur de la caserne des pompiers, des magasins et garages municipaux.


29 septembre 1957 : consécration de Sainte-Anne.

Les projets sont définitivement approuvés en 1955 par Mgr Villepelet qui viendra lui-même poser la première pierre le 8 avril 1956. Les travaux dureront 18 mois de mars 1956 à juillet 1957. L’église est entièrement en béton armé avec un clocher séparé.
Les vitraux sont l’œuvre de Serge Rezvani.



L’autel, une pierre monolithe blanche de 8 tonnes est de Maxime Adam Tessier sur le thème de la mort de Jésus, le cœur de Jésus, la résurrection et la joie. Il est éclairé par 40 ampoules et posé sur des dalles rouges, le sang des victimes de guerre.

Le tabernacle est l’œuvre de François-Victor Hugo (Arrière petit-fils du poète)



Derrière l’autel, le christ en croix d’Albert Shilling symbolise le christ souffrant, le christ des déportés.



Les murs « Est » et « Ouest » sont percés de 48 petites croix alignées, rappelant les croix des victimes de guerre dans les cimetières.



A l’extérieur, les fresques de Paul Colin représentent une scène de construction navale. On distingue notamment la fameuse grue de la forme Jean-Bart, appelée la « Grand-Mère » par les nazairiens.



Le clocher, haut de 30 mètres se termine en V. C’est le livre ouvert de la parole de Dieu.



Les cloches se nomment « Anne-Thérèse », « Marie-Paule » et « Jeanne-Claire »



L’église est à peine terminée, mais le 16 juin 1957 ont lieu les communions solennelles de l’année pour environ 130 filles et garçons

Photos Sébastien Gatineau

L’église Sainte-Anne est consacrée par l’évêque le 29 septembre 1957.

L’orgue à tuyaux est inauguré le 23 octobre 1960, par Félix Moreau, organiste des grandes orgues de la cathédrale de Nantes et la maîtrise de Nantes sous la direction du chanoine Jean Bernier