Introduite à Royan dans le courant du XVIe siècle, l'église réformée possédait, avant-guerre, trois lieux de culte. Deux furent détruits en 1945, donnant droit à des dédommagements versés en une seule indemnité. Naquit alors l'idée d'engager la construction d'un ensemble cultuel baptisé « centre protestant », regroupant le temple, le diaconat, l'oeuvre de la Jeunesse, une salle de réunion et la maison du pasteur.
Le tout sur une parcelle en marge des grands axes touristiques, mais à proximité de Notre-Dame, créant ainsi une zone spirituelle. Le Centre surplombe le cimetière protestant, épargné miraculeusement par les bombardements. Marc Hébrard, protestant, assisté de son associé et ami catholique, Jean Bauhain, tente de remédier aux contraintes du terrain par un projet en retrait, accordant à la façade une monumentalité inespérée.